Effectivement, dans le haut Aragon, depuis le parking de la Rencluse vers 1900 mètres d’altitude (sous le refuge du même nom devant le quel il faut passer), où nous avons dormi, l’ascension pour le pic d’Albe ne Parraît pas très compliquée (côté F+ dans le Guide des 3000 de J.Buyse). Avec le manteau neigeux de ce début d’été, le cheminement en est grandement facilité, surtout à la descente. Il suffit juste de monter au refuge sus mentionné, traverser avec la passerelle le torrent en contrebas en suivant des balises vertes jusqu’aux derniers méandres du torrent (photo 3) puis les cairns jusqu’au sommet.Il reste cependant quelques passages où l’attention est de mise, notamment dans la partie finale. Lorsque tout d’abord, on accède à la la ligne de crête, celle qui arrive au sommet, puis, sous le sommet directement, où il faut bien choisir son itinéraire. La neige est encore dure, il faudra passer dans les rochers. Mais, avec l’équipement adéquat (crampons…), l’opération est plus aisée. Il faudra là aussi revenir en ski… Cela reste de la haute montagne, et ceci n’est pas un guide.
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Photo 1 : Le pic de l’Albe, dans la partie finale, qui est finalement un peu raide. |
Enfin, si l’itinéraire vous semble long, prenez avec vous une agréable bavarde. On sous estime souvent la capacité d’adaptation des êtres humains.
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Photo 2 : Pas mal pour commencer la ballade. |
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Photo 5 : Au premier plan, le sommet de pic d’Albe et derrière, les sommets de la Maladetta, à droite Le Bondidier et tout au fond la crête du Milieu (pic du Milieu, pic Maudit et pointe d’Astorg, dans le désordre…). La dent d’Albe est invisible derrière le pic d’Albe. |
On vérifiera encore la courtoisie et la chaleur des montagnards espagnols : rencontre avec deux madrilènes qui étaient venues pour la fin de semaine et avaient enchaîné la veille, la pic d’Aneto et là, donc le pic d’Albe.