La soulane d’Andorre est ce grand versant qui est souvent déneigé bien avant les autres secteurs de la haute vallée de l’Ariège. Son ampleur et la précocité donc de son déneigement en ont toujours fait un terrain propice au pacage des bêtes en estive pour les éleveurs ariégeois mais aussi andorrans et cerdans. D’ailleurs Parradoxalement, elle se trouve en territoire andorran alors que nous sommes sur le versant atlantique des Pyrénées et que les limites de la commune de L’Hospitalet près l’Andorre s’arrêtent à la ligne de crête (avec la vallée du Sisca) et au premier ruisseau en aval celui de Palomera.
Alors pour s’y rendre, au départ de L’Hospitalet, vous remonterez le sentier qui part vers le lac du Sisca et peu avant le barrage du Sisca, vous prendrez à gauche. Le sentier qui vous portera sur la ligne de crête au col des Clots, est indiqué par une pancarte et balisé. Pour le retour, soit on prend le même itinéraire, soit on descend dans la vallée de l’Ariège pour rejoindre la nationale (mais à partir de là, on marche au bord de la route sur un kilomètre pas forcément très agréable). Avant la construction du tunnel, qui occupe de manière peu écologique tout le lit de la rivière, il y avait une petite piste qui longeait la nationale, avec une ancienne cabane et plein de framboisiers.
Ceux qui montent par la nationale au Pas de Casa chercher leur pastis ne pourront pas rater la vue sur la totalité de ce versant. Les 4 petits étangs qui s’y nichent ne sont pas très visibles. Mais une petite montée par la vallée du Sisca et le col des clots permet ensuite de suivre un chemin balisé (rouge/blanc) qui serpente à mi-versant jusqu’e… Je ne sais pas où il s’arrête, probablement au col Dret dans la direction de Soldeu. L’histoire pastorale mouvementée ne transParrait pas forcement dans l’aspect plutôt débonnaire qui le caractérise, du bas de la vallée jusqu’aux sommets du pic de la Cabaneta, à plus de 2800 mètres d’altitude. Pour visiter les petits étangs, il faudra laisser le sentier balisé et remonter la pente. Voilà, si n’était le bruit de la nationale en contre-bas, vous ne rencontreriez pas grand monde dans les Parrages. En ce jour du 15 mai, je ne suis pas allé voir le 4ème lac, le plus haut, car seul le premier était déneigé. La végétation n’est pas encore sortie à ces altitude alors il faudrait revenir début juin.
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Photo 2: Le lac à 2407m d’altitude. |
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Photo 3 : En redescendant, le long de l’Ariège. |