Le pic de Serre Haute dans le Couserans ariégeois domine, comme ses voisins, les vallées du Castillonais qui sont profondes et viennent buter sur la ligne de crête. Il est nettement visible depuis mon balcon (ça c’est important de le savoir…) par temps clair, ou si vous préférez depuis Toulouse. Il fait partie donc de cette magnifique crête qui se découpe du pic Crabère au Mont Valier et que je vois presque tous les jours (ça dépend de la météo) en me rendant au collège. Alors la première raison d’y monter fut sentimentale. Et en même temps, c’est une montagne que je trouve gracieuse avec son petit lac (étang d’Albe) au pied du portillon d’Albe sur le versant français au nord et sa crête large et pas si raide que ça. Enfin le panorama est fantastique, notamment sur le massif de la Maladeta et tout le Val d’Aran. Les glaciers espagnols se découpent nettement en ce début d’automne dans leur environnement minéral, on dirait de la meringue. Si, en plus, vous dormez au refuge de l’étang d’Araing (très bon accueil) à 1965m, pour couper la montée qui depuis Frechendech (990m) serait, il est vrai, assez longue, alors franchement… Et pour finir, Aurélien avec qui j’aime beaucoup aller en montagne.
Finalement, je n’étais pas à plus de 3000 mètres cette fois-ci, mais bon parfois, pour ne pas dire souvent, on n’a pas besoin d’aller à 3000 pour se sentir à plus de 3000…
Alors voilà ce que j’ai aimé tout au long de l’itinéraire c’est la vue sur le massif de la Maladetta et le versant aranais pastoral, donc je suis désolé mais ci-dessous vous allez en voir trois vues différentes.
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Photo 4 : Donc la première vue, depuis la brèche sous le Canéjan. |
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Photo 5 : Depuis quasiment le portillon d’Albe… |
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Photo 6 : Enfin, depuis le sommet du pic de Serre Haute… |