On a beau être déjà venu visiter cette montagne ariégeoise, le plaisir de la découverte reste intact… Le panorama exceptionnel sur la chaîne, la vue vertigineuse sur le glacier le plus à l’est des Pyrénées, la vue enchantée depuis les Estagnous (petits étangs à côté du refuge du même nom, celui-ci à 2240 m), les étangs rond et long et le Pic des 3 Comtes derrière, et la Maladetta encore derrière, le début de l’ascension dans la forêt le long de la rivière rafraichissante sauront réveiller les plus blasés.
Photo 1 : Depuis les Estagnous, vue sur le pic des 3 Comtes (2689m) droit au fond…, à l’aller… avec les tentes louées par le refuge |
Photo 2 : Au retour… |
Photo 4 : En redescendant, enfin un peu de fraîcheur… Les lutins sont passés par là, en basket, sarouel et poncho… Les trous souffleurs ne sont pas loin… |
De toute manière, mieux vaut ne pas l’être pour monter là-haut car le sommet se mérite. Du haut de ses 2838 mètres, s’il n’a pas le prestige d’un 3000 mètres, il en vaut bien quelques uns de par la longueur de son ascension qui débute sous les 1000 mètres d’altitude (940 mètres pour être précis). Et le Mont Valier reste bien même s’il n’est pas le plus haut, le seigneur du Couserans. Vous ne serez pas les seuls sur le chemin si vous entreprenez l’ascension mais comme tout le monde va au refuge pour dormir, vous trouverez peut-être la cabane des Caussis (à 1840 m) libre comme l’air et pourrez peut-être y passer la nuit seul… N’oubliez pas non plus un peu de liquide pour pouvoir déguster le coca dont vous aviez rêvé tout le long de la descente depuis le sommet…
Photo 5 : La cabane de Caussis et au fond à droite la crête de Paloumère |